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je voulais bien parler de difficultés d'adaptation sociales et affectives (et non pas effectives
Par nathorthoneuro, le 12.03.2011
ça fait plaisir de lire ce bout de compte rendu ! j'ai tellement de difficultés à faire passer ce message aupr
Par nathorthoneuro, le 12.03.2011
le premier enfant que j'ai testé à l'aide de ce test est probablement dysphasique (problème expressif, accès l
Par dyscalculie, le 12.03.2011
bonjour,
j'ai découvert ce test lors d'une formation avec mme lussier, l'interet d'un étalonnage de type neuro
Par nathorthoneuro, le 12.03.2011
· Test de personnalité Robert's 2 - Roberts 2 - Roberts2
Date de création : 02.03.2011
Dernière mise à jour :
07.03.2011
1 articles
Pour une description détaillée du test, visitez ce lien :
https://sites.google.com/site/testroberts2/
J'ai découvert ce test à la lecture du livre "Neuropsychologie de l'enfant" écrit par Lussier&Flessas.
Même s'il ne s'agit pas d'un test projectif, il s'apparente plus au test TAT, par ex. qu'aux questionnaires de personnalité, dans la mesure où la personne testée est amenée à raconter des histoires sur base de planches représentant des situations variées.
A la différence des tests projectifs, la cotation est nettement plus objective. Les images ne sont pas ambigües, contrairement à celles du TAT, par ex.
Le but du test est d'évaluer la capacité du sujet (jeunes de 6 à 18 ans) à gérer ses émotions.
Le but de ce test et d’évaluer la capacité de l’enfant/du jeune à s’adapter à des situations sociales variées, à trouver des solutions à la fois efficaces et socialement acceptables aux problèmes qui se posent.
Le test donne un bon aperçu des capacités d’adaptation, à la fois cognitives, affectives (gestion des émotions, notamment) et sociales. La relation aux parents, à la fratrie, aux pairs, etc., est indirectement examinée.
L'avantage d'un tel test, si on le compare aux questionnaires de personnalité, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de masquer (volontairement ou non) les caractéristiques personnelles.
Bref, un apport indéniable lorsque l'on a des raisons de penser que les difficultés du patient ont (partiellement au moins) une origine affective.
bonjour,
j'ai découvert ce test lors d'une formation avec Mme Lussier, l'interet d'un étalonnage de type neuropsychologique m'a paru novateur et très interessant, permettant en effet de lever toute subjectivité. pour moi, orthophoniste pratiquant la neuropsychologie, j'y ai vu aussi un interet du fait que l'on recueille des corpus de langage spontané qui permettent de mettre en évidence les caractères déviants. de même Mme Lussier avait évoqué la possibilité de faire un diagnostic differentiel trouble psy vs dysphasie. en France, trop d'enfants dysphasiques sont étiquetés à problèmes psychologiques voire même pour les cas les plus sévères autistes; cette discussion me permet de relancer ma réflexion sur ce test et me décider à le faire passer, cela demande du temps (en libéral le temps est compté) mais ça vaut le coup! allez! je vais m'y mettre et commencer par les enfants que j'ai en rééducation.
à plus tard donc
Le premier enfant que j'ai testé à l'aide de ce test est probablement dysphasique (problème expressif, accès lexical très difficile).
Effectivement, le diagnostic différentiel est indispensable si l'on souhaite effectuer un diagnostic différentiel dysphasie/trouble psy.
Ce diagnostic différentiel n'est pas possible sur base des seuls indices fournis par le test mais bien par l'appréciation de la qualité linguistique des récits.
Ceci dit, il me semble clair que des difficultés massives au niveau du langage expressif ont des répercussions sur la gestion (dont l'expression) des émotions.
J'écrivais d'ailleurs, à propos de cet enfant (8 ans 1/2) :
"Synthèse du bilan affectif
Comme on le voit, l’interprétation « au pied de la lettre » de ce test laisse entrevoir un certain nombre de difficultés d’adaptation ; celles-ci touchent à l’articulation entre la sphère cognitive, affective et sociale.
Il nous semble très probable qu’une partie au moins des problèmes observés à l’issue du test affectif est liée aux difficultés d’expression verbale, plutôt qu’à des difficultés cognitives ou affectives proprement dites.
En effet, certaines réactions de Julien à ce test correspondent à celles que l’on a pu observer lors d’autres tests. La pauvreté globale des récits fournis par Julien, par exemple, est due au fait qu’il a tendance à ne pas répondre et à ne pas s’exprimer lorsqu’il se sent en difficulté. Elle n’est imputable, bien entendu, ni à une limite intellectuelle ni à un réel blocage affectif.
Néanmoins, le langage n’en est pas moins un vecteur important de développement, non seulement cognitif, mais aussi socio-affectif ; il permet de canaliser et réguler les émotions.
Par conséquent, même si les difficultés socio-affectives relevées tout au long du test affectif ne sont pas "primaires", on peut craindre les effets d'une forme de causalité réciproque entre la (mauvaise) gestion des émotions et les capacités (difficultés) d'expression."
A bientôt,
Marc Heremans
http://dyscalculie.centerblog.net
ça fait plaisir de lire ce bout de compte rendu ! j'ai tellement de difficultés à faire passer ce message auprès des écoles et psychologues scolaires qui ont du mal à comprendre qu'un trouble expressif ( + éventuellement receptif) entraine des difficultés d'adaptation sociales et effectives qu'ils ne peuvent pas exprimer verbalement. Il en est de même pour les enfants dyspraxiques qui ont du mal à se situer par rapport aux autres et à leur environnement. c'est bien pour ça aussi que l'orthophonie a fini par ne plus me suffire : l'enfant n'est pas morcelé dans tel ou tel domaine : il est un !
à très bientôt ... je vais faire passer ce test, promis !
correction :
je voulais bien parler de difficultés d'adaptation sociales et Affectives (et non pas effectives ! vous aurez corrigé de vous même je pense ).
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